Chaïneze – Erine – Gwenaëlle
Le conducteur de l’horloge
En 1693 une charge de conducteur de l’horloge est prise en charge par la municipalité de Lent.
Cette date précise permet de savoir que le beffroi existait et portait déjà une horloge (pour plus de détails, voir la page Beffroi)
Le facteur boîtier
En 1884, la commune s’engage à fournir un local pour la création d’un bureau de « facteur boitier » et de télégraphe. Le bâtiment de la poste est inauguré en 1895. En 1912 la poste dispose du télégraphe, du téléphone et représente la Caisse Nationale d’Épargne.
Aujourd’hui, le bâtiment de la poste est une maison privée sur la place du cabinet médical.
Les fromagers
La fruitière, située à la sortie de Lent sur la route de Bourg, au lieu-dit La Croix, a été construite sur les plans de l’architecte Auguste-Charles-Henri Royer en 1927-1928.
Ses statuts sont déposés le 1er juin et 23 juillet 1928.
Plusieurs fromagers ou directeurs de fabrication se sont succédés, et c’est Mr Vital Mariaux qui a exercé le plus longtemps. Il commence en 1943 et pour cette fonction, il doit être propriétaire de plusieurs véhicules. Il exerce jusqu’en 1955.
Ces fromagers assuraient la fabrication de gruyère affiné à St-Germain-de-Joux.
Le dernier fromager est monsieur Thevenot, il quittera la fruitière le 6 avril 1968 date de la fermeture de cet établissement. C’est Bresse Bleu qui prendra le relais en assurant la collecte du lait dans les fermes de Lent.
Aujourd’hui, ce bâtiment est une habitation privée.
Les sabotiers
Ce fut une activité importante à Lent puisque en 1926, on compte 10 sabotiers « patrons » et 18 ouvriers sabotiers.
Certains avaient une boutique où ils vendaient leur production.
Aujourd’hui, il ne reste de ces ateliers et boutiques, qu’une enseigne au-dessus d’un porche dans la grande rue et un reste de texte écrit sur une façade de maison située rue de l’Industrie.
Le maréchal-ferrand et le charron
Ces professions sont indispensables à la vie d’une commune rurale.
Le maréchal assurait le ferrage des chevaux et quelquefois des vaches utilisées pour le travail de la terre et le transport. Aujourd’hui, le maréchal ferrant assure le ferrage des chevaux de loisirs.
Le charron fabriquait les véhicules de transport, chars, tombereaux, brouettes. Il réalisait même des jouets comme des brouettes pour enfants.
Les commerçants
De nombreux commerces existaient à Lent.
On peut citer l’existence de brodeuse, couturière, matelassière, chapelière, mercière, épicier(e), quincailler, et pour l’alimentation : boulanger, boucher, primeur, marchands de lait, de fromages et de vin. Les artisans garagiste, plombier, maçon, charpentier ébéniste, menuisier, marchands de graines et produits d’agriculture assuraient aux habitants de Lent ce qui leur était nécessaire.
Le village a abrité aussi de nombreux cafés, restaurants et hôtels. Il y eut un relais de poste à l’emplacement de l’Auberge actuelle.
Jusqu’au XIXe siècle, Lent comme beaucoup d’autres villages avait un notaire, un chirurgien, un médecin et une sage-femme madame Brédy qui a mis au monde beaucoup d’enfants de Lent.
Les meuniers
Voir la page « les moulins »
Les instituteurs
L’école de garçons date de 1837, celle des filles de 1848. De nombreux maîtres et maîtresses se sont succédés depuis ces deux dates.
Les Métiers – Texte audio des enfants de l’école